Health & Environmental Research Online (HERO)


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1283800 
Journal Article 
The embarrassment of riches: agricultural food subsidies, high goose numbers, and loss of Arctic wetlands - a continuing saga 
Jefferies, RL; Rockwell, RF; Abraham, KF 
2003 
Yes 
Environmental Reviews
ISSN: 1181-8700
EISSN: 1208-6053 
NRC Research Press 
11 
4 (Dec 2003) 
193-232 
Agriculture has provided a nutritional subsidy to the Anatidae (swans, geese, ducks), which has affected their trophic relationships and the Arctic wetlands where they breed. The Mid-Continent Population of lesser snow geese, which breeds in the Canadian Arctic and which traditionally wintered in the coastal marshes of the Gulf States, now feeds in agricultural landscapes. The geometric growth of this population since 1970 is coincident with increased application of nitrogen to farmland and high crop yields. Widespread availability of agricultural foods allows the birds to meet much of their energy demand for migration and reproduction. Their migration conforms to a stepping stone model linked to land use, but feeding also takes place upon arrival on the Arctic breeding grounds. High bird numbers have dramatically affected coastal marshes of the Canadian Arctic. Foraging has produced alternative stable states characterized by sward destruction and near irreversible changes in soil properties of exposed sediments. Locally, this loss of resilience has adversely affected different groups of organisms, resulting in an apparent trophic cascade. A spring hunt was introduced in 1999 in an attempt to check population growth. The current annual cull is now thought to be higher than the replacement rate. Much of the decline of the Mid-Continent Population is probably linked to shooting, but the harassment of birds that fail to acquire sufficient food for reproduction may contribute. The agricultural food subsidy has led to a mismatch between this avian herbivore and its environment - a consequence of migratory connectivity that links wintering and breeding grounds.Original Abstract: L'agriculture a fourni un apport alimentaire aux Anatidae (cygnes, oies, canards) qui a affecte leurs relations trophiques avec les terres humides de l'Arctique, ou ils se reproduisent. La population de l'interieur du continent des petites oies blanches, qui niche dans l'Arctique Canadien et qui hivernait traditionnellement dans les marais cotiers des etats du golfe, se nourrit maintenant sur les terres agricoles. La croissance geometrique de cette population, depuis 1970, coincide avec une augmentation de l'application d'azote sur les terres et avec l'accroissement des recoltes. L'abondance et la disponibilite de nourriture agricole permet aux oiseaux de rencontrer une bonne partie de leur besoin en energie, pour la migration et la reproduction. Leur migration suit un modele en pied-a-terre, lie a l'utilisation des sols, mais leur nutrition se poursuit lorsque les oiseaux arrivent sur les terrains de reproduction de l'Arctique. Ces grands nombres d'oiseaux ont drastiquement affecte les marais cotiers de l'Arctique canadien. Le broutage a conduit a des etats stables alternatifs caracterises par la destruction des pelouses et des changements irreversibles dans les proprietes pedologiques des sediments exposes. Localement, cette perte de resilience a affecte negativement differents groupes d'organismes, conduisant a une cascade trophique apparente. En 1999, on a introduit une chasse printaniere dans l'espoir de maitriser la croissance de la population. On pense maintenant que le prelevement annuel depasse le taux de remplacement. Une bonne partie du declin de la population de l'interieur du continent est probablement liee a la chasse, mais le harassement des oiseaux qui n'arrivent pas a trouver assez de nourriture pour leur reproduction, peut y contribuer. L'apport de nourriture par l'agriculture a conduit a un ecart entre l'herbivorie aviaire et son environnement - une consequence de la continuite migratoire qui relie les terrains d'hivernage et de reproduction.